Dossiers
Parquet & Stratifié: Dossiers
Une annexe ou un cabanon de piscine contribue non seulement à la qualité de vie et au confort d’utilisation de la maison, mais entraîne également une plus-value pour la maison. Une préférence pour des matériaux raffinés et de qualité haut de gamme constituera ici un choix évident. Nous vous présentons ci-après les possibilités que vous proposent les spécialistes, en évaluant leur qualité.
Photo : Briers Outdoor Life
Bois et pierre naturelle
Il va de soi que la structure formera la base d’une annexe confortable et de qualité. En optant pour une annexe de style rustique traditionnel, vous pourrez choisir parmi tout un éventail de matériaux mariant tradition et esthétique rustique, mais offrant également une garantie de qualité.
Nous pensons ici par exemple à des poutres en bois massif en bois dur, comme du chêne. Faites reposer ces poutres sur du petit granit ou de la pierre bleue. La meilleure garantie de stabilité pour la vie, et même plus. Les poutres de l’annexe seront assemblées de préférence au moyen d’assemblages traditionnels, comme l’assemblage à tenons et mortaises ou l’assemblage à queue d’aronde, ce qui permet d’associer stabilité et sécurité à une finition raffinée réalisée avec des techniques traditionnelles.
Photo : Balterio
Les sols stratifiés adoptent généralement l'aspect du bois, voire de la pierre naturelle ou de la céramique. 'Adoptent', car ces produits se composent en fait de lames ou de carreaux de fibres de bois denses, dotés d'un décor imprimé surmonté d'une couche d'usure. Si le stratifié de qualité d'aujourd'hui ressemble tellement au bois ou à la pierre naturelle, c'est grâce à une technologie que l'on appelle ‘embossed in register’. Celle-ci reproduit non seulement la structure du bois, de la pierre ou de la céramique sur la face supérieure des lames, mais rend aussi cette structure palpable. Leur couche d'usure comporte ainsi une microstructure tridimensionnelle qui épouse parfaitement les décors.
Stratifié ou parquet?
Beaucoup de gens associent le stratifié au parquet, voire confondent les deux. Ce phénomène est évidemment dû au fait que la toute grande majorité des stratifiés vendus sur le marché imitent parfaitement les sols en bois originaux. Depuis que le fabricant suédois Pergo a lancé le stratifié il y a plus de trente ans, tous les producteurs se sont efforcés de proposer les meilleures imitations possibles. Et si l'on examine aujourd'hui l'offre du marché, on ne peut que constater qu'ils y sont très bien parvenus.
Comment ne pas se laisser séduire par les innombrables qualités du liège ? Un matériau d'origine renouvelable et qui permet de réaliser des sols superbes, naturels, offrant un très haut niveau de confort. Le secteur du liège travaille sans relâche et cherche à nous offrir le meilleur de deux mondes en développant également des sols revêtus d'une couche supérieure de vinyle. Pour proposer des sols aux innombrables possibilités de style et de décor, bénéficiant d'une résistance très élevée à l'usure et de toutes les qualités typiques du liège. Des sols qui conviennent partout, de la chambre au séjour en passant par la salle de bains et la cuisine.
Photo : Meister
Le meilleur de deux mondes
Bien que les sols liège-vinyle soient un produit très récent, l'idée de réunir ces deux matériaux pour en faire un sol aux qualités exceptionnelles paraît évidente. On obtient en effet un sol à haute teneur en matériaux naturels et renouvelables (grâce au liège), offrant une résistance élevée à l'usure et une excellente flexibilité (grâce au vinyle) et, cerise sur le gâteau, les propriétés isolantes et le confort exceptionnel du liège quant aux sensations de marche et de chaleur.
A condition de bénéficier d’une finition professionnelle et d’être ensuite entretenus correctement, les sols en bois peuvent présenter une très longue durée de vie. Il y a très longtemps, il fallait recourir à la cire. Avant que ne
fassent leur apparition les vernis, les huiles et, enfin, l’huile-cire dure. Cette méthode de finition est aujourd’hui populaire parce qu’elle est naturelle et qu’elle préserve l’aspect authentique du bois. En même temps, elle garantit un parquet facile à entretenir et à réparer. Que faut-il savoir de plus si vous optez pour une finition à l’huile-cire dure?
De quoi s’agit-il?
La finition à l’huile-cire dure est en fait une méthode de finition mixte qui utilise à la fois les propriétés de l’huile et celles de la cire pour conférer au parquet une double protection.
Mélange équilibré
Les huiles-cires dures de bonne qualité sont composées d’un mélange équilibré d’huiles végétales et de variétés de cire naturelles, et contiennent suffisamment de matières solides. Grâce à cette composition, tant les huiles que les cires présentes dans le mélange pénètrent en profondeur dans le bois. Et c’est notamment ce pouvoir de pénétration qui protège le parquet et lui permet de conserver sa beauté.
Saturé d’huile, le bois devient ainsi hermétique à l’eau ou aux saletés. A sa surface se forme en outre une couche d’huile-cire très résistante à l’usure qui protège et préserve l’aspect du bois.
Photo : Ciranova
Vous achetez une vieille maison de caractère et vous y découvrez un beau plancher ou parquet ancien. Bien sûr celui-ci est un peu endommagé, le vernis, l'huile ou l'encaustique sont quelque peu défraîchis et peut-être même que vous n'aimez pas sa couleur... Mais ne commettez surtout pas l'erreur de le supprimer pour autant ! Les planchers et parquets de bois ont souvent plus d'une vie. Voici un aperçu de tout ce que vous pouvez faire en termes de rénovation et de tout ce dont vous devrez tenir compte pour cela.
C'est généralement possible !
La bonne nouvelle, c'est qu'un parqueteur compétent saura généralement vous conseiller et réparer l'ancien parquet pour lui offrir une deuxième vie. A la condition essentielle que celui-ci soit en bois massif, ou que sa couche d'usure soit d'une épaisseur encore suffisante après ponçage. Ce ponçage permettra de faire disparaître sans difficulté toutes les marques du temps, les taches et les griffes.
Photo : Atelier Passe Partout
Photo : Impermo
Les avantages d'un sol en pierre au look bois
Qu’est-ce qui fait du bois une matière première unique pour les sols, les murs et les plafonds? Tout d’abord son cachet chaleureux et naturel, qui donne au bois son pouvoir décoratif, mais aussi sa chaleur véritable très largement appréciée, principalement au niveau des sols. Le bois compte parmi les matériaux de construction les plus anciens. Le fait que le bois soit relativement facile à travailler contribue également à son succès. Sans oublier sa variété: à la différence d’avant, où l’on utilisait principalement le chêne, on dispose aujourd’hui d’innombrables essences de bois, qui peuvent à leur tour être dotées de toute une série de couleurs et de finitions. Une matière à imiter? Absolument!
Le look bois séduit
Au départ, le stratifié est né d’une aspiration à une alternative abordable aux onéreux sols en bois mais avec l’apparence du bois. Un produit d’imitation, en d’autres termes. Ce n’est que lorsque la technologie du stratifié a été bien ancrée que les producteurs ont commencé à se distancier des motifs bois pour proposer d’autres couleurs et dessins.
De gros concurrents pour les terrasses en bois
Nous avons tous un peu succombé au virus écologique, et c’est une bonne chose. Choyer une Terre plus saine pour nos enfants et nos petits-enfants mérite en effet toute notre attention. Nous cherchons dès lors de plus en plus à utiliser des matériaux naturels durables qui mettront le moins possible en péril la pérennité de la planète. Le bois constitue précisément une matière première écologique et renouvelable. Depuis que les essences de bois ont massivement fait leur apparition sur le marché, nous nous sommes aussi rendu compte qu’il fallait recourir à celles-ci avec parcimonie. Résultat. Nous nous sommes mis en quêtes d’alternatives… et les avons trouvées.
Photo : Felix Clercx
Le bois est reposant
Qu'entend-t-on précisément par vivre à l'extérieur? ‘A l'extérieur’ signifie ‘le jardin’. Et qui dit jardin, dit arbres, plantes, buissons, gazon, …, et donc nature. Pas étonnant dès lors que les terrasses en bois soient si populaires. Lorsqu'on foule une terrasse en bois, même pieds nus, le lien avec la nature vient directement à l'esprit. Le bois séduit, il est doux et chaud. L'amour du bois est également attisé par la recherche du repos. Avec l'évolution rapide de la réalité dans laquelle les ménages qui travaillent généralement à deux aspirent à des moments de temps libres, le bois joue un rôle de premier plan dans la création d'une sensation de cocooning. Pas besoin de faire preuve d'une grande force de persuasion. Il suffit de marcher pieds nus sur un sol de terrasse en petit granit ou en céramique puis de faire pareil sur une terrasse en bois. La sensation sera totalement différente. Et quand vous sortez de la piscine, la différence sera encore plus marquée. Par conditions normales, un sol en pierre sera plus froid au toucher, mais certains sols en pierre naturelle présentent l'inconvénient qu'ils peuvent devenir brûlant sous un soleil radieux, de telle sorte que vous ne pourrez les fouler pieds nus.
Rénover ou restaurer est toujours mieux que tout arracher
Si vous envisagez un nouvel escalier, réfléchissez-y à deux fois. En effet, arracher un escalier existant constitue une transformation conséquente, dont on peut souvent évaluer le début mais rarement la fin. Une démolition implique toujours des travaux de construction, de peinture et… une bonne dose de poussière. Comme un escalier se déploie sur plusieurs étages, vous pouvez être certain que toute l’habitation se retrouvera sous la poussière. Si vous prenez le temps d’interroger Google, vous vous apercevrez rapidement qu’il existe de nombreuses entreprises actives dans le secteur de la rénovation d’escaliers. Cela n’a rien de surprenant étant donné le ‘boom’ que connaît actuellement le marché de la rénovation et le nombre d’escaliers en bois nécessitant tôt ou tard un rafraîchissement.
Restaurer ou rénover?
En nouvelle construction, on distingue deux sortes d’escaliers (en bois) au sens strict: les nouveaux escaliers réalisés totalement sur mesure en bois ou les escaliers en maçonnerie/béton revêtu de bois. La seconde sorte (avec revêtement) répond aux mêmes principes que la rénovation d’un escalier existant par revêtement (cf. infra). Deux possibilités s’offrent aussi à vous pour rénover des escaliers : la restauration ou la rénovation.
Photo's NEW STAIRS 
Le ‘vécu’ est difficile à imiter
Le succès du ‘bois d’imitation’ est indissociable de l’immense popularité du ‘bois véritable’. C’est lorsque quelque chose devient rare et précieux (et par conséquent onéreux), qu’on en voit fleurir des imitations. A strictement parler, il existe deux ‘sources’ pour les sols en bois anciens: la récupération d’anciens sols ou la fabrication de nouveaux sols en vieux bois. Dans les deux cas, le bois porte les marques du temps. L’origine influence la couleur, la dureté et le motif. La plupart des sols en bois vieux ou anciens proviennent de la démolition de maisons, maisons de maître, couvents, anciennes usines et châteaux. Les vieux sols en bois véritables présentent comme propriété unique les traces de longues années de bons et loyaux services… en tant que revêtements de sol.
Le look ancien: la tendance par excellence
La tendance au minimalisme fanatique est dépassée. Les intérieurs épurés et l’aménagement minimaliste ont encore et toujours la cote, mais associés à de la chaleur et une ambiance agréable. Ce sont dès lors naturellement les matériaux de construction ‘froids’ qui doivent déchanter. Les sols en béton poli, qui accentuaient avec une telle maestria l’ambiance des lofts, doivent s’éclipser face au retour du bois. La chaleur du bois ne s’oppose en effet pas à la sobriété de l’intérieur, mais lui confère davantage de charme et de ‘chic’. Au sein de cette success-story du bois dans la construction et plus spécifiquement des planchers en bois et du parquet, la préférence pour des ‘vieux sols’ est devenue la principale tendance. Une tendance indéniable. Alors que les fabricants de planchers et parquets neuf appliquent (ou font appliquer, voir ailleurs) des techniques de vieillissements, même les fabricants de stratifié leur ont emboîté le pas. Dans leur assortiment, les stratifiés ‘imitant’ des sols vieillis, brossés et fumés constituent les best-sellers.
Photo : Corveleyn
Interdiction formelle d’économiser sur la qualité du support
Il existe différentes manières de concevoir un sol en bois. Dans la majorité des cas, la base de départ sera constituée d’une chape. En fonction du type de revêtement qui sera posé, les exigences relatives à la chape pourront varier. Les exigences pour un vinyle souple ne seront pas les mêmes que celles pour du stratifié ou du parquet. Les exigences pour la pose flottante seront souvent différentes de celles pour la pose collée. Il est parfaitement possible que le parqueteur propose au client toutes sortes de mesures préparatoires et que le client se demande si celles-ci sont bel et bien nécessaires. Croyez-nous: elles le sont! Un beau résultat final nécessite un bon support.

Photo's : Saint Gobain Weber Belgium
Le bon choix dépend de la personne et de la situation
Il fut un temps où tous les sols en bois étaient finis à la cire. L'odeur typique qui parfume de nombreuses maisons anciennes provient d'ailleurs souvent de la cire d'abeille qui était (et est toujours) à la base de la cire pour parquet. A cette époque, l'application de la cire, mais aussi l'entretien du revêtement de sol constituaient un dur labeur. Le magnifique éclat du sol résultait de nombreuses années de mise en cire. Nombre de gens ont longtemps eu une certaine peur des sols en bois parce qu'ils associaient ces revêtements à un 'entretien fréquent et intensif'. La cire d'abeille pure est aujourd'hui tombée dans l'oubli. Toute une série d'alternatives s'offrent à vous...
Photo : Durieu Coatings
Des choix en cascade
Celui qui opte pour un sol en bois sera confronté à toute une série de dilemmes avant de faire son choix définitif. Le parqueteur jouera ici un rôle de conseiller. Ce qui, en soi, n'est pas évident. Une expérience et une connaissance des types de parquets existants, des accessoires et des produits pour la pose et la finition s'avèrent indispensables. Le client devra déjà choisir parmi les sortes de parquet et sols en bois disponibles sur le marché. Optera-t-il pour un parquet massif, un parquet multicouche avec parement massif, pour un sol de placage...? Un autre choix encore plus complexe, pour autant que ce soit possible, concernera l'essence de bois. Ce choix est en effet totalement personnel et le parqueteur ne pourra que proposer la palette la plus large possible. Une fois l'essence de bois choisie, il faudra penser au mode de pose et, ici aussi, le client sera de nouveau confronté à des possibilités infinies: parquet à lames, parquet mosaïque, planches continues, pointe de Hongrie, bâtons rompus, pose en quinconce, etc. Lorsqu'il aura posé tous ces choix, le client se retrouvera devant le plus gros dilemme: le choix du type de finition du parquet.
Le choix de la finition
Le choix du mode de finition constituera peut être le dilemme à la fois le plus important et le plus compliqué. A ce stade, le client optera en effet pour une sorte de 'mode de vie'. L'impact de la finition du parquet sur son entretien et son 'ressenti' ne doit pas être sous-estimé. Il faudra choisir entre 'aspect authentique' et 'facilité d'entretien', entre 'vivre sans souci' et 'faire attention en permanence'... Bref, des choix pas évidents. Même si les différences entre les finitions, au niveau du ressenti, se sont réduites ces dernières années. Nous vous présentons ci-après les différentes finitions possibles et tentons de les placer dans le bon contexte temporel.
Photo : Devomat
Cire
Jadis, pratiquement tous les parquets étaient mis en cire et, il faut l'avouer, les affres du temps ne faisaient qu'embellir les sols cirés dans les anciennes maisons de maître et autres châteaux. Dans les maisons ordinaires, le parquet du living était dissimulé derrière de grandes portes qui ne s'ouvraient qu'une fois par an, à Noël, pour accueillir la famille. A l'époque de nos grands-mères, la cuisine constituait en effet le centre de la maison. On y cuisinait, mangeait, vivait, regardait la télévision... Il est évident que les exigences en matière de résistance aux rayures, de durabilité, etc., étaient d'une toute autre nature qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, nous passons notre vie dans le 'living'. Le rôle crucial de la cuisine reste accentué par le fait que la transition entre le living et la cuisine doit être la plus minime possible, ce qui entraîne l'installation de cuisines ouvertes ou américaines, et même le prolongement du parquet dans le living et la cuisine.
Huile
L'huile reste la seule finition qui devient totalement mate et qui comporte en outre des atouts fonctionnels extrêmement solides dont est responsable l'action 'imprégnante' de l'huile. La finition huilée est redevenue très populaire ces dernières années. L'huile ne dépose pas un film, mais pénètre en profondeur dans le bois. Elle imprègne donc le bois ou, mieux encore, elle le sature. L'huile obture ses pores, empêchant ainsi l'humidité et les saletés de pénétrer dans le bois. Il est clair que les sols saturés d'huile résistent également aux graisses et aux acides.
Cire dure
La finition à la cire dure est en soi une méthode de finition combinée par laquelle les propriétés de l'huile et de la cire sont utilisées pour conférer au sol une double protection. Le traitement à la cire dure exige toujours un prétraitement à l'huile. On applique d'abord de l'huile pour saturer le sol afin qu'il puisse résister à l'humidité. La cire dure est une substance plus épaisse qui pénètre partiellement dans la planche et obture ses pores. La couche de résine durcit et devient hydrofuge. Un verre de vin renversé sur le sol restera en place sou forme de flaque et ne pénètre pas dans le sol. L'huile-cire dure est un produit monocomposant permettant l'application simultanée de cire-dure et d'huile.
Photo : DevoNatural®
Vernis ou vitrificateur
La finition la plus connue reste l'application d'un vernis ou vitrificateur. Ce vernis ou vitrificateur forme une couche couvrante à la surface du sol, dont le talon d'Achille reste naturellement sa faible résistance aux rayures. Même s'il existe des vernis extrêmement résistants (high solid), ceux-ci ne résisteront cependant pas aux objets acérés et il n'est encore et toujours pas possible de réparer localement les rayures. La résistance à l'usure des vernis s'est par contre fortement améliorée et les vernis UV modernes renferment presqu'uniquement des matières solides, de telle sorte qu'ils garantissent une protection très solide.
Du savon comme finition
Certains savons 'spéciaux' conviennent non seulement pour le nettoyage normal du revêtement de sol, mais peuvent aussi être s'utiliser pour le traitement de base des sols massifs en bois résineux tels que pins, épicéas ou mélèzes. Pour cette méthode 'scandinave', le sol doit être saturé avec du savon au lieu de l'huile. En diluant moins le savon que pour le nettoyage normal, le sol sera saturé progressivement, lui conférant ainsi une bonne protection. Un sol savonné présentera un aspect très naturel et unique, et devra être régulièrement entretenu avec le même savon.
Film ou pas film
La comparaison entre d'une part le vernis et d'autre part l'huile et la cire équivaut en fait à comparer une finition filmogène et une finition non-filmogène. Le vernis protège le bois en déposant sur celui-ci une couche impénétrable tandis que les finitions imprégnantes comme l'huile, la cire et la cire dure protègent le revêtement de sol par l'extérieur, en saturant les pores et en durcissant en surface. Alors que les différences d'aspect entre le vernis et l'huile pouvaient être très importantes jusqu'il y a quelques années, elles se sont fortement réduites avec l'arrivée des vernis ultra mats. La plus grande différence entre les deux types de finitions se situe au niveau de l'entretien. Pour ce qui concerne les vernis, on peut faire court: il suffit de passer l'aspirateur, le balais swiffer et de temps en temps une serpillière légèrement humide. Il est naturellement possible d'approfondir quelque peu le traitement. L'entretien quotidien ordinaire débutera par un passage régulier de l'aspirateur. A côté de cela, tous les sols vernis nécessitent un 'entretien à l'eau' périodique. Les fabricants de vernis disposent à cet effet d'un produit d'entretien spécifique à ajouter à l'eau de nettoyage. La serpillière aura beau avoir seulement été légèrement humidifiée, grâce au produit, elle éliminera parfaitement les saletés et les éventuelles traces de semelles. Outre ce produit, les fabricants proposent aussi un polish plus nourrissant (tout le monde utilise un terme différent) que l'on appliquera tous les ans ou tous les deux ans et qui permet de rénover ou régénérer le revêtement de sol. Généralement, ces produits s'appliqueront non-dilués avec un mop ou une raclette. Cette simplicité constitue l'argument principal poussant de nombreuses personnes à opter pour le vernis. A l'opposé, entretenir 'correctement' un sol huilé ou ciré s'avère une toute autre histoire.
Photo : DevoNatural®
Entretien des sols huilés et cirés
Si vous optez pour une finition non-filmogène, il sera préférable de vous faire conseiller correctement par rapport à l'entretien et aux produits à utiliser. Pour un sol traité à l'huile ou à l'huile-cire dure, il sera recommandé de continuer à utiliser le même produit ou les éventuels produits complémentaires de la même gamme. Le fait est que l'huile ou l'huile-cire dure implique davantage qu'un seul entretien.
Entretien quotidien
Enlevez la poussière avec un aspirateur ou une brosse. La terre provenant du jardin ou le sable blanc provenant par exemple d'un bac à sable accélèrent l'usure des sols traités à l'huile-cire dure.
Entretien hebdomadaire
Le parquet doit être régulièrement passé à la serpillière bien tordue. Etant donné que l'huile-cire dure présente une structure à pores ouverts, les saletés doivent être éliminées jusqu'en profondeur dans les pores. C'est pourquoi il faudra ajouter un nettoyant à l'eau de nettoyage. Chaque marque d'huile (-cire dure) propose généralement un '(hardwax) oil cleaner'.
Réparations ponctuelles
Il est très important de savoir qu'un sol traité à l'huile-cire dure qui présente des rayures ou des dégradations ne peut EN AUCUN CAS entrer en contact avec de l'eau. Le bois pourrait alors grisailler et rendre le ponçage inévitable. Toute dégradation doit donc être immédiatement traitée avec de l'huile-cire dure supplémentaire. Les traces de semelles en caoutchouc seront généralement éliminées à l'aide d'un 'oil cleaner'.
Rafraîchissement
En fonction de l'intensité du trafic, le sol devra être rafraîchi régulièrement. En règle générale, cela doit se faire tous les six mois, et tous les trois mois dans les endroits soumis à un trafic intensif. Pour ce faire, les différentes marques disposent d'une cire/huile d'entretien. Celles-ci contiennent des ingrédients comparables à ceux présents dans l'huile-cire dure, mais contiennent aussi souvent du solvant qui dissout la saleté créée par les particules de cire usée. Le parquet sera frotté avec un chiffon en coton qui ne peluche pas et un peu de cire/huile d'entretien. La cire/huile d'entretien excédentaire doit être directement retirée.
Nettoyage intensif et rénovation
Dans le cas d'un usage ménager, le sol devra subir un premier traitement approfondi après environ un an. Ensuite, les intervalles deviendront plus longs, en fonction également du soin avec lequel le sol aura été entretenu toute l'année. Après un an, le sol aura un aspect plus rêche. Le sol devra être totalement purifié avant d'appliquer une nouvelle couche d'huile-cire dure. Il ne sera pas nécessaire de déplacer les meubles étant donné que l'huile s'applique sans reprises visibles. Le nettoyage et la rénovation peuvent également s'effectuer localement.
Photo : DevoNatural®
La rénovation... La grosse différence!
Si l'entretien est une chose, la rénovation en est une toute autre. Tous les solides atouts de la finition vernie (ou les inconvénients de l'huile et de la cire) s'estompent un peu dès qu'on parle de rénovation. Les sols finis à l'huile ou à l'huile-cire dure seront rarement rénovés totalement, précisément parce qu'ils peuvent continuellement être traités localement. Dans le cas d'un sol verni, une rénovation implique par contre le ponçage à blanc du revêtement pour le retraiter. Ce que certains considèrent comme un inconvénient peut aussi être vu comme un point positif. Un sol ciré ou huilé est généralement destiné à rester ciré ou huilé. Nous vivons cependant à une époque où le consommateur voudra de temps en temps renouveler totalement son intérieur. L'avantage d'un sol verni résidera peut-être ici dans le fait que le revêtement devra justement être poncé à blanc pour renouveler totalement la finition. Une fois le revêtement de sol poncé, de multiples possibilités s'offrent à vous pour la rénovation. Vous pourrez opter pour l'ajout de l'une ou l'autre couleur voire même passer à la cire ou à l'huile. Dans le sens inverse, ce sera moins évident.
Quid des parquets vieillis ou anciens?
Les revêtements de sol anciens ont totalement la cote. En outre, pratiquement tous les types de revêtements (massifs, multicouches, etc.) sont disponibles dans des versions vieillies de façon artificielle. Il est évident ici que la question 'huile ou vernis?' ne se pose pas. En vernissant un sol vieilli, vous élimineriez également par ponçage, en cas de rénovation, toutes les traces du vieillissement. Et tel n'est évidemment pas le but recherché.
Durieu Coatings
Lors du choix d'une finition pour le parquet, le parqueteur endossera souvent un rôle de conseiller. Mais vous pouvez naturellement aussi demander conseil aux fournisseurs des produits. La société Durieu vous proposera ainsi un bel aperçu des possibilités, ainsi que de leurs avantages et inconvénients. Pour Durieu, le choix doit en premier lieu reposer sur les préférences en matière de décoration. Alors que l'huile pénètre dans le bois et empêche ainsi les saletés de s'y fixer, le vernis dépose un film sur le bois. La sensation du bois au contact disparaissant, celui-ci perd dès lors de son charme, selon Durieu. Evidemment, les aspects techniques (degré de protection) jouent aussi un rôle. Durieu conseille d'opter pour une finition naturelle dans les pièces soumises à un faible trafic et pour la résistance aux rayures supérieure d'un vernis pour les pièces soumises à un trafic intensif. Pour ce qui concerne l'entretien, le vernis l'emporte sur l'huile parce que l'entretien pourra s'effectuer avec des produits ménagers ordinaires. Mais quand il s'agira de rénover le revêtement de sol, le vernis présente et toujours encore l'inconvénient que le revêtement devra être reponcé dans sa totalité. Conclusion: il s'agit d'un choix personnel et, surtout..., d'un choix difficile.

Starwax
Starwax, le spécialiste des produits de nettoyage et d'entretien pour toute la maison, aide les consommateurs à entretenir leur habitation depuis 70 ans. Avec les produits d'entretien de Starwax, vous gardez vos sols en parquet et en laminé en parfait état. Que vous utilisiez votre sol depuis longtemps ou que vous veniez d'en faire poser un nouveau, avec Starwax vous êtes à la bonne adresse pour entretenir, nettoyer et protéger votre sol. L'Entretien raviveur parquets stratifiés et vitrifiés est un produit d'entretien qui atténue les rayures et rend leur brillant aux parquets et laminés stratifiés devenus ternes. Avec le Rénovateur protecteur parquets stratifiés, vous restaurez le brillant et protégez votre parquet stratifié et votre laminé des taches et de l'usure. Pour les parquets huilés, optez pour le Savon d'entretien parquets huilés, un savon végétal d'origine naturelle qui élimine les taches courantes et la saleté sans modifier l'aspect naturel du bois. Les produits de Starwax sont vendus dans les drogueries et les magasins de bricolage Brico et Brico Plan-it.

Pointe de Hongrie ou bâtons rompus, quelle est la différence?
Ces derniers temps, l'architecture prend une tournure surprenante. On assiste ainsi notamment à une réconciliation intense entre des styles qui, jusqu'il y a peu, paraissaient totalement inconciliables. La plupart des motifs de pose classiques de l'histoire de l'art du parquet refont leur apparition dans des intérieurs sobres et modernistes et, avouez-le, le résultat respire une élégance superbe. Le minimalisme déchu, quoique? Le minimalisme se voit conférer un visage différent, un aspect plus chaleureux qu'avant, et ce sans abandonner sa linéarité. Une idée de génie de la part du premier qui l'a eue...

Sols pour riches
On retrouve au fil de l'histoire des planchers et parquets chez un public large et varié. Ces sols ornaient alors tant les maisons de la bourgeoisie bien nantie, les couvents ou les maisons de maître, que les maisons des ouvriers ordinaires. Les motifs de pose spéciaux étaient jadis plutôt réservés à ceux qui pouvaient se le permettre, et c'est encore et toujours le cas de nos jours. En raison de la nature des motifs de pose proprement dits et des techniques avec lesquelles ils sont réalisés, il est clair que la réalisation de tels motifs spéciaux prend beaucoup de plus de temps que la pose d'un plancher ou parquet à lames ordinaire. Les deux motifs de pose classiques les plus fréquents sont indubitablement la 'pointe de Hongrie' et les 'bâtons rompus'. D'autres motifs existent aussi comme la pose à l'anglaise, le parquet mosaïque, etc.

Photo : Bâtons rompus : 'Solidfloor new Classics Louvre'
Parquet à bâtons rompus
Le parquet à bâtons rompus est un parquet dont les lames sont de forme rectangulaire, ce qui constitue directement la plus grande différence avec la pointe de Hongrie (cf. infra). Le parquet à bâtons rompus ressortira à merveille s'il est cerné sur son contour par un filet ou des frises de clôture (une bande de lames posées perpendiculairement au sens du parquet). Pour le filet, on utilisera souvent une essence de bois tropicale ou exotique (foncée). Généralement, les lames de parquet à bâtons rompus mesurent 9 mm d'épaisseur. Au niveau du parquet à bâtons rompus, on ne spécifie pas de dimensions standards pour ce qui concerne les lames individuelles. Autrement dit, il est théoriquement possible de poser du parquet à bâtons rompus dans toutes les dimensions de lames imaginables. Cependant, une chose est sûre: pour utiliser des lames de grande dimension, une grande pièce s'impose. Sinon le motif de pose perdra totalement son effet. Parmi les formats très demandés, on peut citer les lames de 7 x 40 cm, qui auraient jadis été qualifiées de 'grandes lames' vu qu'on utilisait alors des lames de 22 mm x 16 cm. Afin de rendre le motif plus large, il arrivait alors de poser deux lames côtes à côtes (doubles bâtons rompus).

Photo: Bâtons rompus : 'Solidfloor new Classics Louvre'
Pointe de Hongrie
Envie d'une petite dose de mesures ou de géométrie délicieusement désuète? Pourtant, pour comprendre la différence entre le motif à bâtons rompus et la pointe de Hongrie, vous n'y échapperez pas. Il semble à première vue ne pas y avoir énormément de différences entre les deux motifs de pose. Alors que dans le cas du parquet à bâtons rompus les lames sont de forme rectangulaire, elles sont, dans le cas de la pointe de Hongrie, en forme de parallélogramme. Les extrémités des lames sont ici découpées sous un angle de 45 ou 60°. Après la pose en joignant les lames, celles-ci forment par deux un angle de 90° (pour les lames découpées à 45°) ou un angle moins aigu de 120° (pour les lames découpées à 60°). Entre les rangées sera parfois posée une 'frise intermédiaire'. L'ensemble de lames découpées sous angle et l'alternance de frises intermédiaires confèrent ainsi au sol un aspect 'symétrique'. Ce décor symétrique à bandes parallèles ou rangées de lames de parquet crée, en cas de luminosité différente, l'effet de deux couleurs distinctes. De par la sobriété du dessin de la pointe de Hongrie, ce type de revêtement peut être posé dans les intérieurs tant modernes que classiques. La dénomination 'Parquet en Pointe de Hongrie' est apparue pour la première fois au 17ème siècle sous Louis XIV en France. Ce type de parquet était régulièrement utilisé pour embellir les pièces importantes des châteaux. A cette époque, ce motif de pose était remarquable et a survécu sans peine aux styles Louis XIV, XV et XVI.
Photo : Bâtons rompus : 'Solidfloor new Classics Louvre'
Succès variable
Le parquet est devenu un produit à la portée des gens 'ordinaires' dès que la révolution industrielle a fait son apparition. De nouvelles machines ont permis une production beaucoup plus importante de parquet et ont directement entraîné un phénomène de démocratisation. La pointe de Hongrie et la pose à bâtons rompus n'ont jamais disparu. Au 20ème siècle cependant, après la Première Guerre Mondiale, la production de parquet a globalement connu une énorme croissance. L'amélioration technique des équipements et surtout l'apparition des premières raboteuses quatre faces ont contribué à augmenter fortement la capacité de production. Les fabricants pouvaient ainsi répondre à la demande croissante de parquet pour les maisons privées et appartements. La bourgeoisie parisienne allait désormais jouer un rôle important dans la diffusion de la pointe de Hongrie. A cette époque, le parquet en pointe de Hongrie était si populaire qu'il était aussi parfois appelé 'parquet Haussmannien', une référence logique au Boulevard Haussmann à Paris où les appartements les plus luxueux se sont multipliés sur un rythme jamais vu. Au cours des 30 dernières années, les deux motifs de pose sont quelque peu tombés dans l'oubli: ils étaient perçus comme désuets et totalement démodés. Aujourd'hui cependant, ils refont leur entrée dans les combinaisons d'intérieur les plus inattendues.

A quoi faut-il prêter attention?
Si vous voulez vous laisser séduire par la pose d'un de ces majestueux motifs, il sera préférable de prendre de nombreux conseils. Il y a cependant un conseil que l'on peut assurément déjà vous donner: pour ce genre de parquets, faites exclusivement appel à un véritable homme de métier, un professionnel qui connaît le métier et qui maîtrise dès lors les motifs et systèmes de pose classiques. Demandez ses références ou celles de sa société et allez jeter un œil à d'autres réalisations. Cela revêt une importance capitale car, lorsqu'ils ne sont pas exécutés convenablement, ces motifs de pose ne sont que successions de problèmes. Autre élément important: le côté technique de la pose influence tant la durabilité que l'aspect esthétique de ce type de parquet. D'où encore quelques petits conseils...

...concernant la technique de pose
Aujourd'hui, les deux motifs sont généralement posés selon la méthode du parquet tapis (df. infra): les éléments de sol ne sont donc en principe pas dotés de rainures ni de languettes. Il existe pourtant aussi du parquet à bâtons rompus (14 mm) à rainures et languettes. Ces parquets présentent la particularité qu'il vous faut alors deux sortes de lames: 'des gauches et des droites', dit-on dans le jargon. Si sur une patte du chevron la rainure se trouve à gauche et la languette à droite, il faudra alors que cela soit l'inverse sur l'autre lame: vous travaillez en effet avec une image symétrique. Les lames de bois massif sans rainures ni languettes sont collées et clouées sur une sous-couche qui est à son tour collée sur la chape. Pour cette sous-couche, on accordera en règle générale sa préférence explicite à un sous-parquet mosaïque en chêne. Pourtant, on utilise de plus en plus souvent des panneaux de particules ou des panneaux OSB, et ce principalement pour comprimer le prix de revient du sol. Un bon conseil: pour ces motifs de pose, ne lésinez pas sur la qualité de la sous-couche. Il ne fait aucun doute qu'un sous-parquet en mosaïque de chêne garantira le revêtement de sol le plus stable. Vu le prix de revient d'un parquet à bâtons rompus ou en pointe de Hongrie, il est également conseillé de choisir la meilleure sous-couche.
... concernant les 'dimensions'
Les dimensions des lames utilisées influencent directement l'aspect final du sol. Pour ce faire, renseignez-vous convenablement, car un parquet à bâtons rompus n'est pas l'autre et il en va de même pour la pointe de Hongrie. Comme nous l'avons déjà dit, pour un parquet à bâtons rompus, le volume de la pièce déterminera la taille des éléments de sol. Le plus grand format que nous ayons trouvé pour l'instant n'est autre que 18 cm de largeur et 90 cm de longueur. Il s'agit évidemment de très grands formats pour une utilisation dans un motif. On admet généralement que de tels formats conviennent pour des pièces à partir d'au moins 100 m². Pour la pointe de Hongrie, il existe une méthode pour déterminer le format des éléments de sol afin que toute la pièce soit 'remplie'. Cela nécessite des calculs précis.
Opter pour la pointe de Hongrie
Dans le cas de la pose en pointe de Hongrie, il est possible d'adapter les dimensions des éléments de sol à la superficie totale afin que l'extrémité du parquet 'corresponde parfaitement' à celle du sol. Les dimensions des lames individuelles ne sont en effet pas définies. Il est donc parfaitement possible d'opter pour des dimensions de lames qui mettront tout simplement le sol en valeur. Le choix des longueurs et largeurs des lames influencera de nouveau le 'caractère' du sol. Les lames courtes et plus étroites donneront un sol 'plus rapide' et 'plus professionnel' tandis que les éléments plus larges généreront une ambiance plus 'rurale'.
La largeur des bandes
Le poseur est libre de choisir lui-même la largeur des bandes de lames. Il sera donc parfaitement possible de déterminer la largeur des bandes en fonction de la largeur totale de la pièce où le sol sera posé ainsi qu'en fonction de la longueur souhaitée des lames de parquet.
Le choix de l'angle
Le choix de l'angle sous lequel les lames seront découpées déterminera en grande partie l'aspect final du parquet en pointe de Hongrie. Ce choix incombera finalement au maître de l'ouvrage. La règle sur laquelle on peut se baser est simple: un parquet à lignes marquées avec des lames découpées à 45° créera un effet plus animé et plus agité tandis qu'un parquet à lignes moins marquées avec des lames découpées sous un angle plus plat ou plus obtus de 60° créera un effet plus calme et plus étendu.
Les longs côtés
La manière dont les longs côtés seront finis influencera aussi l'aspect du parquet. Les longs côtés peuvent être plats ou légèrement biseautés sous un angle de 30°, ce qui créera une ambiance moins sobre et plus rustique. Une petite entaille d'un côté pourra aussi modifier l'aspect.
Retroussez une seule fois vos manches pour en profiter tout l'été
Une fois que vient le printemps et que la nature commence ci et là à reprendre ses droits, tout le monde se rue dans le jardin. On lui administre alors les premiers soins. On fait disparaître les stigmates de l'hiver et on prépare les arbres, les pelouses et les plantes pour le printemps et l'été. C'est du travail, et il en va de même pour la terrasse en bois et le mobilier de jardin qu'on veut remettre en parfait état pour pouvoir en profiter pleinement.
Dites tranquillement 'parquet de jardin'
Depuis quelques années, on parle de plus en plus de 'parquet d'extérieur' ou de 'parquet de jardin' pour désigner la terrasse en bois. Et cela a ses raisons: on peut non seulement choisir parmi beaucoup plus d'essences de bois qu'avant, mais en plus, le degré de finition avec lequel sont installées les terrasses s'avère d'un tout autre niveau qu'il y a disons 10 ans d'ici. Les systèmes de fixation invisibles y sont pour beaucoup. La terrasse devient en outre le prolongement de notre intérieur. 'Vivre dehors' est peut-être la conséquence du réchauffement climatique, mais soyons honnêtes: qui oserait encore nier que les hivers ne sont plus des hivers et qu'on a déjà pu vivre ces dernières années des journées estivales aux mois de mars ou avril? Cette vie à l'extérieur fait que nous posons aussi des exigences plus élevées. Et qu'on retourne la chose dans un sens ou dans l'autre, à l'instar du parquet, le parquet d'extérieur nécessite aussi le soin et l'entretien nécessaires. Même s'il existe toute une série de petits trucs de grand-mère pour garder propres la terrasse en bois et les meubles de jardin en bois dur, les fabricants de produits d'entretien proposent différents articles pour soulager la tâche. Il suffit donc de retrousser ses manches une seule fois par an, pour ensuite pouvoir en profiter tout l'été.
photo SINDRILA
Grand 'nettoyage' de printemps
La nécessité d'entretenir ou non la terrasse constitue un sujet de discussion entraînant des avis opposés. Certains sont convaincus que le bois s'entretient de lui-même. Nous laissons cet avis pour ce qu'il est. Il importe de savoir que l'entretien des terrasses en bois est principalement lié à des objectifs esthétiques. Par essence, les différents produits de nettoyage et d'entretien n'ont pas d'influence notoire sur la durabilité des terrasses en bois. Il nous faut cependant quelque peu nuancer ces propos. Lorsque certaines substances, bactéries, mousses voire même des produits chimiques entrent (régulièrement) en contact avec le bois, ceux-ci pourront avoir une influence négative à terme. Cela vaut encore davantage lorsque certaines essences de bois perdent une grande quantité de leur huile naturelle, suite à des conditions climatiques extrêmes, et que le bois devient 'décharné'. Quand se produisent des fissures ou éclats dans le bois, par exemple, certains 'éléments' auront beaucoup plus facile à se fixer sur (ou dans) le bois. On peut formuler cela comme suit: si vous demandez à un pasteur si prier aide vraiment, il vous donnera peut-être la réponse suivante: 'je ne sais pas si ça aide, mais cela ne fait pas de tort, c'est sûr'. Ce raisonnement colle parfaitement au débat sur l'entretien des terrasses.
photo HUYS WOODCARE
Produits d'entretien
Commençons par un exemple. Non pas un conseil de grand-mère, mais plutôt un tuyau d'oncle Ludwig. J'ai acheté une terrasse de jardin en teck il y a facilement 12 ans. Elle reste dehors été comme hiver et semble encore et toujours comme neuve. Mon secret? Chaque année, je la nettoie en profondeur avec de l'eau et de la javel. Il faut bien un peu frotter pour éliminer toute la verdure, mais la terrasse est ensuite nature et propre. Mais oui, je suis bien conscient que d'un point de vue écologique, cette méthode n'est pas vraiment réjouissante vu que l'eau de javel disparaît tout simplement dans le sol. Il faudrait tout de même penser à chercher une alternative? Pourquoi ne pas tout simplement laisser faire le nettoyeur haute pression? 'Surtout pas!', conseille-t-on. L'utilisation du nettoyeur haute pression peut en effet désolidariser les fibres de bois des planches de terrasse et ainsi endommager le bois de manière irréparable. Heureusement, on trouve sur le marché de très nombreux produits d'entretien écologiques. On peut les subdiviser en trois groupes: les nettoyants, l'huile et les dégriseurs pour terrasses.
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Nettoyer la terrasse
Les terrasses se salissent et sont soumises à la formation de mousse, elles se salissent en raison des conditions climatiques et des insectes. Pour éliminer la mousse et la saleté au printemps, il sera préférable d'utiliser un nettoyant pour terrasses. Les nettoyants pour terrasses agissent de manière efficace sur tous les types de bois exotiques d'extérieur. La plupart de ces nettoyants se diluent dans de l'eau. Le mélange doit alors être appliqué avec une brosse carrée de manière à saturer toute la terrasse. En cas de saletés tenaces, vous pourrez ajouter davantage de produit dans l'eau. Il sera préférable de racler la surface mouillée avec une brosse en nylon dans le sens des fibres du bois. Si la saleté ne disparaît pas totalement, répétez le traitement. Laissez ensuite sécher la surface trois à quatre jours. La terrasse devra alors être rincée convenablement et pourra à nouveau être raclée à la brosse en nylon. Lorsque la terrasse sera totalement sèche, vous pourrez la traiter avec les huiles pour terrasses.
Appliquer de l'huile pour terrasses
Nombre de gens considèrent l'huile pour terrasses indispensable pour la mise en service d'une nouvelle terrasse. Les huiles que l'on trouve sur le marché assurent une imprégnation du bois en profondeur. Elles lui confèrent une surface résistante et anti-usure et accentuent les teintes naturelles du bois. De plus, les huiles protègent aussi contre les moisissures et sont hydrofuges. Plus l'huile pour terrasses sera transparente et donc peu ou pas pigmentée, moins elle protégera contre les rayons UV. Les huiles pour les boiseries extérieures sont généralement fabriquées à base d'huiles naturelles. Totalement dans la lignée du débat écologique, on voit apparaître de plus en plus d'huiles en émulsion aqueuse et donc respectueuses de l'environnement. Pour appliquer de l'huile sur des terrasses neuves, celles-ci doivent être totalement sèches, dépoussiérées et dégraissées. Les anciennes terrasses doivent tout d'abord faire l'objet d'un nettoyage en profondeur à l'aide d'un nettoyant pour terrasses ou avec des produits alternatifs. Dans certains cas, il sera nécessaire de procéder à un léger ponçage après avoir nettoyé le bois. L'application de l'huile pour terrasse s'effectue au rouleau, à la brosse ou au spray. L'huile doit être appliquée dans une couche couvrante uniforme. La consommation dépendra de la capacité d'absorption du bois. L'huile qui n'aura pas pénétré dans le bois après 20 minutes devra être éliminée avec un chiffon pour éviter des taches brillantes. Les raccords, éclats et interstices dans le bois devront bénéficier d'une attention supplémentaire. Si le bois n'est pas totalement saturé, il faudra répéter le traitement. Si vous souhaitez obtenir une surface satinée, vous pourrez procéder après traitement à un polissage à l'aide d'un pad. En général, la plupart des huiles sèchent en 15 à 30 heures, en fonction de la température et de l'humidité atmosphérique. Il sera conseillé d'huiler la terrasse par temps sec, mais pas en plein soleil pour éviter un séchage trop rapide. La plupart des fabricants conseillent d'effectuer un traitement à l'huile pour terrasses deux fois par an. La terrasse devra chaque fois tout d'abord être nettoyée à l'aide d'un nettoyant pour terrasses.
Sortir de la 'grisaille'
Le dégriseur pour essences de bois dur exotiques est destiné à lutter contre le grisaillement du bois ou à éliminer le voile terne du bois. Les dégriseurs sur le marché éliminent toute la saleté des planches de terrasse sans toutefois décolorer totalement le bois 'à blanc'. Ici aussi, les partisans des planches de terrasses grisaillées accorderont leur préférence à un nettoyage à la javel parce le bois prendra alors une teinte cris clair. Il s'agit évidemment là purement d'une question de goûts.
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